Les zones sont colorées en fonction de la vitesse de propagation du virus: vert minimale jusqu’à rouge maximale.
Ainsi d’un rapide coup d’oeil on voit que les Etats-Unis sont les plus « touchés » avec la Hongrie, mais que l’Australie s’en sort très bien.
Mais attention: Google estime la propagation de la grippe h1n1 en analysant l’historique des requêtes de recherche:
« Certains termes de recherche semblent être de bons indicateurs de la propagation de la grippe. Afin de vous fournir une estimation de la propagation du virus quasiment en temps réel et à l’échelle mondiale, ce site rassemble des données relatives aux recherches lancées sur Google. »Bon même si cette corrélation en question peut donner une bonne idée, ce type de résultats peut être biaisé facilement. Admettons qu’un pays en particulier fixe toute son attention sur un cas en particulier ou diffuse un reportage télévisé terriblement pessimiste. On peut alors prédire que le nombre de recherches sur la grippe H1N1 dans ce pays va exploser soudainement… et se refléter sur la carte Google. Alors que parallèlement le nombre de cas réels n’aura pas changé radicalement. Donc Méfiance sur ces données. En règle générale cela peut être correct mais il faut toujours vérifier les sources de Santé Publique en parallèle avant de paniquer.
« D’après nos constatations, un lien semble exister entre le nombre d’internautes qui recherchent des termes liés à la grippe et le nombre de personnes présentant les symptômes de cette maladie. Bien entendu, les personnes qui recherchent le terme « grippe » ne sont pas toutes malades, mais il est possible d’établir une corrélation lorsque toutes les requêtes de recherche sont mises en parallèle. La comparaison du nombre de requêtes par rapport aux données des systèmes de surveillance conventionnels a démontré que la fréquence des requêtes augmente au moment de la saison de la grippe. Par conséquent, il est possible d’estimer la progression de la grippe dans des pays ou régions du monde en comptabilisant ces requêtes. Ces résultats ont fait l’objet d’une publication dans la revue spécialisée Nature.«
Adresse: www.google.org/flutrends/